CDM : Les mamans d’ELIMAPAD ont fêtées leurs 08 mars dans le thème : « Je suis de la Génération Égalité : Levez-vous pour les droits des femmes »

Elisabeth et Marie pour la Paix et le Développement (ELIMAPAD) est une association des mamans, regroupant les femmes travailleuses et les épouses des hommes travailleurs de la CARITAS MAHAGI-NIOKA,  de lycée ANUARITE, de complexe scolaire JEAN-PAUL, de complexe scolaire CES ENFANTS DE FATUMA, de centre de santé de référence de MAHAGI-MISSION, de CAAMENIHU, de la procure MAHAGI et d’autres volontaires.

En considérant le thème du jour, ces femmes ont démontrées réellement qu’elles étaient de la génération Egalité. Propos de la présidente d’ELIMAPAD : « Ce thème nous invite à apprécier la pleine mesure du chemin parcouru par les femmes à travers le monde, et à apprécier les efforts engagés pour leur équilibre. C’est également l’occasion pour nous, femmes, de prendre conscience des défis qui reste à relever, ainsi que des opportunités qui nous sont offertes. Les droits ne sont pas donnés sur un plateau mais ils s’arrachent et se méritent. L’année 2020 constitue pour nous une charnière de la promotion et de l’égalité des sexes et des droits des femmes dans le monde ».

De plus, elle affirme que, des facteurs socio-culturels et juridiques sont des obstacles clés pour la lutte pour cette égalité et ce droit : « De nombreux obstacles rencontrés aussi bien sur le plan juridique que sur le plan culturel semblent immuables. Les femmes et les filles restent sous évaluées, elles travaillent plus et gagnent moins, avec des perspectives plus limitées. Elles subissent des formes diverse de violence chez elles et dans les lieux publics ».

Plus loin, elle affirme aussi que « La discrimination et la violence à l’endroit des femmes sont bien une réalité comme en témoignent ; le trafic des femmes, les violences sexuelles, les mariages forcés, les bas salaires, la vulnérabilité des femmes en cas de conflits, etc. Notons que le chômage également touche plus les femmes. Les inégalités salariales existent dans tous les pays mais la précarité et le travail non qualifié sont le fait des femmes ».

Démontré aussi dans le rapport annuel de Parlement européen en 2010 sur l’inégalité entre les femmes et les hommes, en stipulant que « la pauvreté féminine reste dissimulée dans les statistiques et les régimes de sécurité sociale, les femmes sont plus exposées au risque de pauvreté, en particulier les plus de 65 ans avec un risque de pauvreté de 22% (16% pour les hommes), et les mères célibataires avec un risque de pauvreté de 35% ».

Malgré l’inégalité qu’elles endurent dans le mérite des postes, elles restent toujours au cœur de la relance économique et de la stabilité sociale : « Il faut ajouter à cela l’inégalité accès aux opportunités d’avancement et aux postes de responsabilité importantes et les postes de direction demeure insignifiant. Cependant, l’apport des femmes dans la construction de la paix et dans différents secteurs est non négligeable. Les femmes sont plus que jamais, au cœur de la relance économique et de la stabilité sociale ».

Ce 08 mars 2020, les époux de ces femmes ont exprimés d’accueillir volontiers ses épouses à l’égalité et au droit. C’est pourquoi, ils ont assumés la plupart des tâches effectuées quotidiennement par leurs épouses afin que cette journée se passe en merveille : « Nous remercions les collègues de service qui se sont donnés de pire afin qu’en ce jour chères mamans, ça ne soit pas vos soucis, comment préparer à manger, comment organiser la réception ici. Je voudrai les remercié, ils ont donnés le meilleur d’eux-mêmes, je voudrai aussi à même temps les encouragé. » Abbé Prosper RUGAMBA.

Selon l’Abbé Chancelier l’égalité envisagée dans ce thème n’est pas de l’ordre humaine mais plutôt céleste : « Est-il possible réellement qu’une femme est égale à un homme ? Oui, parce que nous sommes image de Dieu. Non, parce que nous sommes constitués différemment et donc Dieu veut que nous soyons complémentaires ». Il souligne aussi que « le droit ne s’arrache pas mais il se mérite. On le mérite en étant capable et donc il faut être capable, il faut renforcer ses capacités ». Enfin, il précise qu’ « une femme doit être digne dans son habillement, de montrer au monde qu’elle se respect et que le monde le respect aussi ».

Selon le vicaire général, si les femmes occupent une place de choix dans la famille, il en est de même dans l’église : « chères mamans, si vous occupez dans la famille une place de choix, il en est de même dans l’église. Souvenez-vous que, Jésus lui-même, pour venir sauver le monde, a bien voulu naître de la vierge marie, une femme. Dans sa mission de la proclamation de la bonne nouvelle, Jésus a bien voulu associé aussi des femmes qui les ont aidés avec ses apôtres par leurs ressources. A sa résurrection, c’est aux femmes du groupe qu’il s’est montré le premier. Le jour où les apôtres recevaient l’esprit saint, pour commencer à fonder l’église, ils priaient ensemble avec quelque femme, donc la vierge marie devenue la mère de l’église ».  

En outre, plusieurs comédies, théâtres et poèmes ont faits preuve de cette célébration. Nous retenons ici la comédie de recrutement de nouveaux employés, le poème d’une élève de lycée ANUARITE « A ma mère, femme noire femme africaine », théâtre de lycéennes d’ANUARITE qui démontre « l’irresponsabilité de papa ivrogne face à sa famille et qui occasionne le non-respect de son autorité ».

En fin, nous déplorons que cette journée internationale des femmes ne puisse tirer son idéal dans la réclamation infernale de droits et égalité des femmes, mais plutôt dans une lutte mérité qui aura un effet positive dans la génération future. 


Ir. Faustin Mungutsi
 

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