Caritas Mahagi-Nioka exécute le projet d’aide d’urgence aux personnes déplacées par la crise de Djugu/Ituri en R.D Congo
245 ménages retournés, victimes des violences à caractère communautaire survenues au début de l’année 2018 dans le territoire de Djugu en province de l’Ituri, viennent de recevoir une aide multisectorielle de la Caritas pour assurer leur réinsertion. Chaque ménage a reçu une somme de 226.97$ US sous forme de coupons-valeur à échange contre vivres, intrants agricoles, semence, vêtement, outils aratoires et articles ménagers essentiels (AME) au cours d’une journées de foire tenues le 29 Décembre 2018, dans la paroisse sainte Marie de l’assomption de Djalusene.Cette assistance humanitaire a été financée par les Organisations membres de la confédération Caritas internationalis en réponse à l’Appel d’Urgence EA09-2018 leur lancé par le secrétaire General de la confédération via Caritas Congo ASBL en mai dernier.
Dans son adresse aux bénéficiaires, Mr Dieudonné WANICAN THEPOLO, coordonnateur des Urgences de la Caritas Développement Mahagi-Nioka(CDM) a tout d’abord remercié les bénéficiaires pour leur participation à la foire organisée. Elle les a ensuite invités à s’approprier ce programme afin d’en tirer le maximum de profit pour relancer leurs moyen de subsistance qu’est l’agriculture.
Sur la place qui sert habituellement de terrain de football, une longue file – composée d’hommes et de femmes de tous âges – se forme. Au milieu du rang, Maman ADOKO Espérance, 44 ans, attend son tour pour recevoir des coupons, d’une valeur de 226.97$ dollars, qui lui serviront pour l’achat de biens alimentaires et non alimentaires.
Avec ses coupons, Maman ADOKO Espérance a acheté des vêtements, riz et autres biens pour les membres de sa famille. “Le système de foire est bien plus adapté que la distribution habituelle de biens identiques pour tout le monde”, affirme-t-elle.
Les foires constituent un trait d’union entre déplacés ou retournés et communautés. Pour les vendeurs, les foires offrent l’opportunité de développer l’économie locale. Les commerçants ont de nouveaux débouchés. Et l’argent, qui était investi dans les achats des biens à l’étranger circule dans la communauté. Ainsi, l’économie locale est revitalisée.
Dieudonné UPIO VAKPA
Share this article